Hiroshima sentimental.
j'aime cette image. cette dimension gore ne m'est que trop familière ces temps-ci.
Si tu penses réellement que je m'en fous, que je ne m'en veux pas, tu te fous le bras dans l'oeil, jusqu'au coude. Ca me lacère le coeur et me donne envie de m'effondrer.
miraculeusement (?) je ne tombe pas sur le répondeur. on n'a pas le même timbre de voix. quelques phrases décousues plus tard "il faut que je libère la ligne, non sérieusement, il faut que je te laisse". oui, parce que parfois j'arrive à retenir mes interlocuteurs quelques minutes de plus pour rien dire. je résiste à l'envie de lui raccrocher au nez. un "ok" et je raccroche. je me rends compte que mon oreille droite me brûle, tellement j'ai serré fort le combiné.
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ce blog va rester secret. et moi, je rentre chez moi.