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Prendre le temps de le perdre.

6 juillet 2007

Hiroshima sentimental.

gh873
by Gottfried Hellnwein

j'aime cette image. cette dimension gore ne m'est que trop familière ces temps-ci.

Si tu penses réellement que je m'en fous, que je ne m'en veux pas, tu te fous le bras dans l'oeil, jusqu'au coude. Ca me lacère le coeur et me donne envie de m'effondrer.


miraculeusement (?) je ne tombe pas sur le répondeur. on n'a pas le même timbre de voix. quelques phrases décousues plus tard "il faut que je libère la ligne, non sérieusement, il faut que je te laisse". oui, parce que parfois j'arrive à retenir mes interlocuteurs quelques minutes de plus pour rien dire. je résiste à l'envie de lui raccrocher au nez. un "ok" et je raccroche. je me rends compte que mon oreille droite me brûle, tellement j'ai serré fort le combiné.

*

ce blog va rester secret. et moi, je rentre chez moi.

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6 juillet 2007

Desire ardemment...

Je suis au taf.
Eh oui, mademoiselle travaille. Dans un bureau, devant un ordinateur, avec un badge et une photocopieuse. Tout ce que je déteste. Mais bon, il faut gagner des sous pour accomplir ses rêves. Alors quoi? pas le choix.

Je n'ai qu'un accès limité à internet. Du coup, je suis en obligation de trouver un autre moyen d'assouvir ma soif de blogguer. C'est drôle: je n'ai jamais eu tant envie que depuis que je n'en ai pas les moyens. Comme quoi l'interdit attire. Surtout depuis que je passe mon temps [libre] à lire les pensées des autres. J'admire ceux qui ont su trouver un endroit et y camper une éternité. Ca se lit comme un livre, surtout quand ils sont sincères. Parce que les fiches genre je-te-montre-ma-gueule-en-affichant-une-moue-sexy-juste-pour-faire-monter-les-enchères  et qui finissent par lache-tes-comz-je-te-les-rendrai ca va cinq minutes, mais à force c'est abrutissant.

fille_mal_gard_e

J'ai commencé à prendre mes petites habitudes. Commençons par le début.

Je débute ma journée par un "bon, tu te lèves oui????" hystérique de maman. Depuis qu'on travaille dans la même boîte approximativement au même endroit elle essaie de me mettre encore plus la pression. Puis, c'est la crise pour la douche ("mais laisse-moi en intimité avec mon cooooooooorps!"), puis pour la bouffe ("mais tu fous rien! mais moi aussi, je travaille, mais fais quelque chose bon sang de bonsoir!"), puis pour se saper ("arrête de changer de vêtements vingt fois! mais t'as vu la pile de vêtements dans ton dressing?"), ...
Puis on se dirige ensemble (ou pas) vers le metro. Quand on se fait la gueule, je lis. En ce moment c'est Anna Gavalda. J'en suis au Je l'aimais (pourquoi d'un coup je me sens concernée par ce titre?). J'a fini Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part et il me reste Ensemble c'est tout.
Arrivée au boulot, je badge (la claaaaaaaasse). Je monte au 20e (et j'ai surtout mal au coeur... et les oreilles bouchées! quelle horreur!). Je m'installe et la journée commence. Sans oublier le petit choco (gratuit) au distributeur. *miam*
Bon je vous épargne le "je rédige mes notes, je pianote sur l'ordi, je dis bonjour à mes collègues...".
En parlant d'habitudes, j'ai ma place préférée au pipi-room. Le troisième cabinet du fond. Parce que c'est plus isolé. Je suis e fait traumatisée depuis le collège. Un jour j'avais très envie de pipi et mon pipi en question était bruyant. Et on m'a traité "de vache qui pisse". Depuis j'ose pas faire pipi devant quelqu'un. ~.~ je sais pas pourquoi je vous raconte ça...
A un moment de la journée je prends un pop[st]-it et je calcule le nombre d'heures passées à révasser travailler et je me dis "bon, je peux y aller". Et je pars...

Voili-voilou.

[ + ] j'ai vu quelque part une photo d'un danseur de ballet contemporain. Nu. La lumière était magnifique. Lui aussi.
Il élançait sa jambe sur le côté et sa [jolie] chose pendouillait gaiement. *miaaaaaaaaaou*

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Prendre le temps de le perdre.
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